Portrait de bénévole #12

Yvonne Puissant, Bénévole aux Bourses vêtements, décorations jouets…

Secrétaire Médico-Sociale de formation, j’ai commencé ma vie professionnelle au Conseil Général du Pas – Calais, à Arras au Service de l’Aide Sociale à l’Enfance. 

Mes parents souhaitaient que je devienne institutrice, mais finalement je me suis orientée vers un brevet d’enseignement social. J’ai commencé en accompagnant des familles et des enfants, suite à des décisions des tribunaux. Certaines situations étaient très difficiles pour les enfants, pour les parents ou pour les familles accueillantes. 

J’ai rejoint ensuite le service social en faveur des élèves où j’ai passé la majorité de ma carrière. Je travaillais avec les médecins, les infirmières et plus particulièrement avec les assistantes sociales qui œuvraient au sein des écoles, pour organiser un suivi social et de santé des élèves. 

Les quatre dernières années, j’ai été chargée de la coordination administrative du Cabinet de l’Inspecteur d’Académie du Pas – de – Calais, et du Secrétaire Général.  Je coordonnais, animais, et planifiais l’activité des personnels. J’étais responsable de l’organisation cohérente des membres de l’équipe de direction, tout en gérant leurs communications. 

Je suis à la retraite depuis 2006. Je suis d’une famille de musiciens. Mon père était pianiste et organiste, ma soeur ainée pratiquait le violon, mon autre sœur le violoncelle.  Mon frère est pianiste, ténor, chef d’orchestre et de choeur à Reims, tout en faisant des tournées internationales… Et moi musicienne également, j’ai appris le piano. J’apprécie la musique, les concerts… J’aime le théâtre, le cinéma, les expositions, les activités artistiques ( peinture, dessin, graphisme, couture…) les jeux de société et les voyages. 

En 2010, j’ai changé de département. Je suis arrivé à Lille pour me rapprocher de mes enfants. Je ne connaissais pratiquement personne. Je souhaitais développer une vie sociale, avoir des occupations et des activités. Une connaissance m’a fait rencontrer Eliane qui est bénévole aux Bourses au Centre Social et Culturel de Marcq-en-Baroeul. Et depuis 2013, j’en fais partie. Il y a 5 bourses pendant l’année. Selon la thématique, des particuliers déposent soit des objets, soit des vêtements, soit des jouets… Avec les ventes réalisées, un pourcentage est redistribué pour les vacances des accueils de loisirs du Centre Social et Culturel de Marcq-en-Baroeul. 

J’apprécie les échanges dans le groupe de bénévoles. C’est important de trouver de nouvelles idées, de s’adapter et de discuter pour réfléchir à ce que nous pouvons entreprendre. 

L’ambiance de ces journées de bourses est très sympathique. Nous déjeunons ensemble, et allons parfois au restaurant.

J’ai créé des liens amicaux. Nous rencontrons des personnes différentes lors des ventes. Je suis présente du vendredi jusqu’au lundi lors des évènements. Accueillir, trier, installer, vendre, conseiller, ranger… Il y a de quoi faire! 

La bourse est accessible à tous. Le public est varié toutes les générations viennent. Cela va des personnes isolées aux familles nombreuses, sans oublier les habitués du vintage et de la seconde main qui trouvent toujours leur bonheur.  

8 mars, Journée internationale des droits de la femme / Théâtre : Les Femmes ont elles une âme ?

 

Dans le cadre de la journée internationale des droits des femmes, le centre social & culturel de Marcq-en-Barœul et l’association Les Olympes du Nord vous proposent une soirée spectacle-débat sur l’égalité femmes-hommes avec un spectacle de la compagnie l’Embardée “Les Femmes ont-elles une âme ?” le Vendredi 8 Mars 2024 à 19h00 (69, Boulevard Clemenceau – 59700 – Marcq-en-Baroeul).

Tarif : 5 € / 2 € (demandeur d’emploi, RSA, – de 25 ans).

Places limitées.

Inscription obligatoire en cliquant sur ce lien

Article CSC Marcq en Baroeul, France Bleu Nord ( avec Podcast ),Les centres sociaux en danger.

Lien Article, France Bleu Nord, Cliquez ici. 

Au tour des centres sociaux d’être en difficultés à cause de l’inflation. “Ils ont connu une augmentation de 10% de leurs charges en 2023 et ils n’ont pas les subventions publiques qui vont avec”, explique Lydie Licour, déléguée territoriale de la fédération des centres sociaux du Nord-Pas-de-Calais. La raison de cette hausse des coûts ? L’inflation sur les énergies mais aussi les revalorisations de salaires des employés qui augmentent automatiquement avec la hausse des prix. Plus de la moitié des 2 300 centres sociaux en France vont se retrouver en 2024 avec un déficit selon la fédération des centres sociaux.

Une population plus âgée et plus précaire

Les centres sociaux ont vu ces dernières années leurs adhérents vieillir, à l’image de la société, devenir aussi plus précaires, suivant là aussi l’évolution de la société. “On est finalement loin de l’image de la maison de jeunes qu’on a connue il y a quelques années, explique Fabien Versmessen, le directeur du centre social de Marcq-en-BaroeulC’est des lieux riches, des lieux de cohésion sociale. On s’est rendu compte que ce n’était pas si ringard que çà ! Ces structures de proximité qui étaient en première ligne auprès des habitants, on ne peut pas s’en passer en réalité.”

A Marcq-en-Baroeul, dans la métropole lilloise, on accueille beaucoup de jeunes, du quartier classé en politique de la ville, la Briqueterie, tout proche mais surtout beaucoup d’habitants venus de toute la commune, qui est plutôt aisée à l’échelle de la métropole. Les activités sont très nombreuses : crèche, cours de sport, de yoga, lecture, théâtre, atelier couture,… ce mardi matin, c’est atelier cuisine avec une dizaine de participants, surtout des retraités comme Claudine Lemeen, 69 ans : “on apprend plein de petites choses pour pas cher. Je viens deux fois dans la semaine pour assister aussi à l’atelier remue-méninges. Cela vous fait sortir de votre appartement quand vous vivez toute seule, ça fait du bien de voir des gens, de toutes les générations”. Lucie, l’animatrice de cet atelier dont le métier est conseillère en économie sociale et familiale au centre social, travaille dans ce type de structure depuis près de 30 ans : “on peut aller du cadre supérieur aux personnes bénéficiaires du RSA et c’est çà qui est chouette : c’est pas moi, je suis meilleur que toi, c’est l’entraide”.

Une entraide particulièrement précieuse lors de la crise sanitaire, lorsque les centres sociaux se sont retrouvés en première ligne face aux dégâts sociaux provoqués le Covid. Des dégâts qui se font encore ressentir aujourd’hui. Une manifestation débute ce mercredi 31 janvier, à 13h30, porte de Paris, à Lille pour se terminer place de la République.

 

Portrait de bénévole #11

Jean-Pierre Kulak, Bénévole atelier Clic-Pass et membre du conseil d’administration. 

” Ingénieur de formation, j’ai toujours été intéressé par les sujets techniques. J’ai passé toute ma carrière professionnelle au Ministère de l’Equipement où j’ai eu à porter et mettre en œuvre divers projets dans  des domaines tels que les Ports Maritimes à Dieppe, puis dans la région les Voies navigables, l’assainissement, la route ainsi que l’urbanisme et le logement.

Un sujet qui m’a également toujours intéressé est celui de la formation professionnelle. Je m’y suis beaucoup investi en tant que formateur au sein de mon ministère, jusqu’à prendre pendant quelques années la direction d’un centre de formation à Arras.

Lorsque vint le moment de la retraite, il n’était pas question de rester inactif. Je m’étais déjà dans le passé impliqué dans une amicale de parents d’élèves et une association d’anciens élèves. A l’époque, mon épouse faisait déjà du soutien scolaire au Centre Social (j’en ai fait moi-même par la suite pendant 2 ans) et c’est tout naturellement que j’ai rejoint cette structure, accueilli par le grand sourire de Sylvie.

J’ai dans un premier temps été orienté vers l’association “Culture et Partage” qui venait de se constituer pour pallier à l’arrêt des financements dont bénéficiait le Centre Social en matière d’apprentissage du français. Très vite j’ai été amené à utiliser l’informatique car il existait des outils permettant d’analyser évaluer et corriger la prononciation des apprenants. Ces derniers étaient d’ailleurs ravis de découvrir ces techniques nouvelles et s’en sentaient valorisés.

Assez rapidement de nouveaux soucis ont conduit le Centre à confier à un bénévole la conduite de l’atelier informatique. A  l’époque, l’ordinateur commençait à peine à entrer dans les foyers, et la demande était très importante. Tous les apprenants en étaient au même point, c’est-à-dire la découverte, et les choses étaient beaucoup plus simples; il était possible de regrouper 6 apprenants dans la salle et “dérouler” un cours magistral avec un public curieux et homogène.

Aujourd’hui les choses ont bien changé. Entre les ordinateurs, tablettes, smartphones, applications diverses, la demande a considérablement évolué. Les utilisateurs se débrouillent par eux-mêmes, souvent de manière très désordonnée avec l’aide ponctuelle des enfants, petits-enfants, amis, …. Chacun en est là où il est, mais il est quasiment impossible de constituer un groupe homogène, et les candidats viennent souvent avec leurs problèmes à résoudre. C’est la raison pour laquelle a été créée la formule du clic-pass sous forme d’assistance individuelle.

Sur un plan personnel, cette expérience m’apporte beaucoup de satisfactions. D’une part cela m’oblige à suivre l’évolution pour être au niveau. Je l’aurais sans doute fait par intérêt personnel, mais je m’efforce de m’en tenir à ce qui est utile en évitant les “gadgets” qui compliquent les choses. J’y encourage aussi très vivement les apprenants.

D’autre part, ayant toujours aimé la formation,  voir quelqu’un repartir content avec le sentiment qu’il va pouvoir désormais dominer son sujet grâce à vous c’est une satisfaction extraordinaire. Et si en plus cela pouvait conduire à un emploi…? Il n’y a pas de meilleure récompense pour un bénévole  

Soucieux de rendre service, je reste également engagé par ailleurs. Outre mes fonctions de trésorier, je suis bénévole dans la chorale dont je fais partie pour réaliser des documents sonores d’aide à l’apprentissage des chants. J’ai aussi été pendant 8 ans secrétaire de l’association des anciens élèves du Lycée Gambetta de Tourcoing.

Administrateur du Centre Social et Culturel depuis une quinzaine d’année je crois (à partir d’un certain stade on ne les compte plus) je fais partie des meubles. Cela me donne l’opportunité de participer et d’apprécier encore mieux le dynamisme de cette structure, qui sous l’impulsion de son directeur et de ses équipes entièrement dévouées motivées et solidaires enchaîne les projets ambitieux dans une situation particulièrement difficile. Le travail effectué est vraiment considérable, le plan de charge de chacun très important. Cela n’en donne que plus de valeur à la disponibilité dont le personnel fait preuve, aux sourires et aux portes que nous trouvons toujours ouvertes en tant qu’usagers. “

Les Centres Sociaux en danger

Chers usagers, chers partenaires,
 
Le centre social & culturel de Marcq-en-Baroeul participera à la journée de mobilisation nationale qui se tiendra à Lille le mercredi 31 janvier 2024 pour alerter l’État et les collectivités sur les difficultés budgétaires que rencontrent l’ensemble des centres sociaux et pour appeler à un soutien à la hauteur des besoins.
Par conséquent, nous vous informons que le centre social et culturel de Marcq-en-Baroeul sera fermé au public et aux partenaires le mercredi 31 janvier 2024.
Toutes les activités seront suspendues durant cette journée (multi-accueil les Z’Artistes, accueils de loisirs, permanences, ateliers, accueil périscolaire à l’école européenne, ….).
Nous vous invitons à participer à la manifestation qui débutera de la Porte de Paris à Lille le mercredi 31 janvier 2024 en vous inscrivant via le lien ci-dessous :
Comptant sur votre compréhension et votre mobilisation à nos côtés.
Le conseil d’administration et l’équipe salariés.
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